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Budget 2026 : en quoi consiste l'«année blanche» annoncée par François Bayrou ?
Budget 2026 : en quoi consiste l'«année blanche» annoncée par François Bayrou ?

Le Figaro

time16-07-2025

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Budget 2026 : en quoi consiste l'«année blanche» annoncée par François Bayrou ?

Réservé aux abonnés Le premier ministre espère tirer «7 milliards d'euros» de l'instauration de cette mesure en 2026, sur les 43,8 milliards d'euros d'économies annoncés mardi. Principe, publics touchés, recettes... Le Figaro fait le point sur cette proposition explosive. La rumeur gonflait depuis quelques semaines, et elle s'est confirmée mardi 15 juillet. Lors de sa conférence de presse de présentation de son plan de redressement des finances publiques, le premier ministre François Bayrou a annoncé vouloir mettre en place une «année blanche» en 2026. Tout comme les autres mesures avancées, elle fera l'objet de négociations au Parlement avant son éventuel vote. Principe, personnes concernées, réactions... Le Figaro fait le point sur cette annonce explosive. En quoi consiste une année blanche ? En principe, chaque année, les prestations sociales, y compris les pensions de retraite, mais aussi le barème de l'impôt sur le revenu ou encore les salaires des fonctionnaires sont revalorisées chaque année, afin de tenir compte de l'inflation. En 2026, ce ne sera pas le cas…

Budget : avant même la prise de parole de François Bayrou, les oppositions brandissent la menace d'une censure
Budget : avant même la prise de parole de François Bayrou, les oppositions brandissent la menace d'une censure

Le Figaro

time15-07-2025

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Budget : avant même la prise de parole de François Bayrou, les oppositions brandissent la menace d'une censure

Alors que le premier ministre doit annoncer ce mardi à 16h son plan pour redresser les comptes publics, les pistes évoquées font déjà l'objet de toutes les critiques. En particulier «l'année blanche», qui consiste à geler tout ou partie des dépenses indexées sur l'inflation. François Bayrou n'a pas encore pris la parole que les oppositions se déchaînent déjà contre le premier ministre. Alors que le locataire de Matignon doit annoncer ce mardi à 16h son plan pour redresser les comptes publics et trouver 40 milliards d'euros d'économies, les pistes évoquées dans la presse font déjà l'objet de toutes les critiques. En particulier «l'année blanche», qui consiste à geler tout ou partie des dépenses indexées sur l'inflation. Décrite comme «un impôt déguisé» par le vice-président du RN Sébastien Chenu, cette mesure ne ferait qu'impacter les plus démunis, selon le député du Nord, invité sur BFMTV ce mardi matin. Du côté de La France insoumise, l'année blanche serait «une année rouge pour les Français» et «les mêmes causes produiront les mêmes effets», a estimé le coordinateur du mouvement Manuel Bompard sur Franceinfo. Également député LFI, Éric Coquerel parle sur RTL d'un «budget inégal», qui aurait selon lui un aspect récessif sur l'économie en provoquant une baisse de la consommation. François Bayrou compte «se faire 40 milliards sur le dos des Français», vilipende le président de la Commission des finances de l'Assemblée. Pour Sébastien Chenu, l'attention doit être portée sur la suradministration, l'Union européenne ou encore l'immigration, le député RN dénonçant sur ce point l'impact du faible taux d'emploi des travailleurs étrangers sur l'économie française. Publicité La gauche veut faire contribuer les plus riches Avant même la conférence de presse de François Bayrou, Manuel Bompard (LFI) a réaffirmé son intention de déposer une nouvelle motion de censure contre le gouvernement. «Évidemment qu'à la rentrée, nous déposerons une nouvelle motion de censure», a déclaré le député LFI, qui avait voté aussi la censure en décembre. Sur CNews, le député RN Jean-Philippe Tanguy, membre de la direction du parti, a promis de faire tomber l'exécutif en cas de hausse d'impôts, voire d' «année blanche», une autre manière selon lui «de piquer de l'argent aux gens». Du côté des syndicats, Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, a plaidé sur France 2 pour une taxation accrue des plus riches, à aller prendre «l'argent là où il est, à savoir dans la poche des actionnaires, des rentiers, des plus riches». «Ce qui serait inacceptable», c'est que «les plus riches (...) soient totalement exemptés d'efforts», a abondé le député socialiste Philippe Brun. Éric Coquerel a renchéri sur RTL, affirmant que 60 à 70 milliards d'économies pourraient être faits si le gouvernent augmentait l'impôt des plus riches.

Budget 2026 : les retraités, les grands perdants d'une « année blanche » ?
Budget 2026 : les retraités, les grands perdants d'une « année blanche » ?

Le Parisien

time13-07-2025

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  • Le Parisien

Budget 2026 : les retraités, les grands perdants d'une « année blanche » ?

La perspective d'une « année blanche » prend corps même si les blocs de droite et de gauche rejettent le principe pour des raisons différentes. Le Premier ministre François Bayou doit détailler ce mardi 15 juillet les pistes permettant de réaliser 40 milliards d'économies dans le budget 2026 pour réduire le déficit public à 4,6 %, et il pourrait à cette occasion annoncer le gel (total ou partiel) des prestations sociales et du barème de l'impôt sur le revenu.

Budget : «'L'année blanche', une façon déguisée d'augmenter les impôts ?»
Budget : «'L'année blanche', une façon déguisée d'augmenter les impôts ?»

Le Figaro

time11-07-2025

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  • Le Figaro

Budget : «'L'année blanche', une façon déguisée d'augmenter les impôts ?»

FIGAROVOX/TRIBUNE - En quête d'économies pour son budget 2026, le gouvernement envisage de déclarer une année blanche, qui consisterait à ne pas ajuster les crédits publics par rapport à l'inflation et à geler le barème de l'impôt. L'économiste Benoît Perrin y voit une solution court-termiste. Benoît Perrin est directeur de Contribuables associés, association de défense des contribuables. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Le gouvernement cherche désespérément 40 milliards d'euros pour boucler le budget 2026 (mais non pour l'équilibrer, malheureusement…). Pour ce faire, la rumeur gonfle d'un recours au système de l'année blanche, consistant à suspendre l'indexation coutumière des dépenses sur l'inflation ou de certains seuils d'imposition, notamment le barème de l'impôt sur le revenu. Mécaniquement, la non-indexation des dépenses sur l'inflation revient à diminuer le budget du montant de l'inflation, tandis que la non-indexation du barème de l'impôt revient à augmenter en proportion l'impôt lorsque le revenu du contribuable suit l'inflation. Publicité Soyons francs, la solution proposée ne fait pas rêver. Elle a juste le mérite et l'inconvénient de la discrétion : le mérite de réduire les dépenses sans faire de vagues ; l'inconvénient de témoigner une fois de plus du refus du gouvernement de se saisir à bras-le-corps du problème du déficit. En d'autres termes, si l'année blanche est votée, elle aura l'avantage d'exister et le tort d'être insuffisante. Cela dit, le principe du gel présente un autre aspect déplaisant. Il prétend s'attaquer aux déficits à la fois en réduisant les dépenses et en augmentant les impôts. Or, il y a déjà trop d'impôts parce qu'il y a trop de dépenses. Recourir à l'année blanche pour ne pas augmenter les dépenses est donc salutaire en s'attaquant, même si c'est de façon limitée, à la racine du mal. En revanche, augmenter les impôts en gelant les seuils reviendrait à envoyer un mauvais signal en aggravant les conséquences du mal. Tous les efforts doivent donc porter sur la seule réduction de la dépense pour précisément ne pas avoir à augmenter l'impôt dans un premier temps et parvenir à le diminuer dans un second temps. Les idées de réduction de dépenses sont tellement nombreuses qu'on ne comprend même pas comment certains osent encore évoquer la nécessité d'une hausse d'impôt, même cachée sous une année blanche Le gel des dépenses doit avant tout s'afficher comme un signe précurseur. Le premier pas en avant vers un cycle vertueux de baisse des dépenses, le dos tourné au cercle vicieux du «toujours plus de dépenses» financées par «toujours plus d'impôts». Face à 170 milliards de déficit affiché par l'État pour la seule année 2024, les 40 milliards recherchés par le premier ministre semblent dérisoires. Autant donc aller se battre d'abord sur le principe, avant de fixer nos efforts sur les montants, une fois le sens de l'économie retrouvé. Pour donner quelques exemples chiffrés, geler les budgets de tous les ministères qui s'établissent au global à 582 milliards d'euros permet mécaniquement d'atteindre 10 milliards d'économie en tenant compte d'une inflation à 1,6 %, évaluation retenue par le Sénat. Bien entendu, des arbitrages resteront nécessaires, par exemple en améliorant le budget munitions du ministère de la Défense, quitte à interrompre le théâtre gratuit dans les campings proposé par le ministère de la culture… Le gel des budgets sociaux est aussi souhaitable. Au total, le Sénat propose 10 milliards d'euros d'économies de la part de la sécurité sociale, dont 5 milliards grâce à l'année blanche. Réitéré dans le temps, le gel de toutes les prestations non contributives telles que le RSA, les allocations logement, rentrée scolaire, etc., serait d'ailleurs un moyen d'incitation progressive à la reprise du travail en se désintoxiquant de l'assistanat. La remise en place du gel du point d'indice des fonctionnaires serait également justifiée puisque leur traitement continuerait d'augmenter à l'ancienneté, un peu sur le modèle du privé. Cette mesure s'accompagnerait en outre du retour du principe de non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant en retraite, ce qui permettrait au demeurant de sauvegarder le pouvoir d'achat des fonctionnaires recrutés. À lire aussi Retraites, allocations, impôt sur le revenu... Comment l'«année blanche» pourrait générer des milliards d'économies En ajoutant à tout cela le gel des dotations aux collectivités locales, l'année blanche sur les seules dépenses permettrait sans doute de 20 à 25 milliards d'économies. Elle ne sera donc pas la panacée et devra dans les faits se transformer en signal de départ vers des mesures de bon sens. Par exemple en appliquant le rapport Ravignon de 2024 prévoyant 7,5 milliards d'économies par la simple réduction des coûts du millefeuille territorial, ou encore en s'attaquant enfin aux innombrables agences de l'État et autres organismes publics, les estimations d'économie allant de 540 millions d'euros dans le rapport de la sénatrice LR Lavarde à 5 milliards d'euros pour le chef de file - également - LR à l'Assemblée, Laurent Wauquiez, en passant par 2 ou 3 milliards pour la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin. Publicité Les idées de réduction de dépenses sont finalement tellement nombreuses qu'on ne comprend même pas comment certains osent encore évoquer la nécessité d'une hausse d'impôt, même cachée sous une année blanche. Ayons seulement en tête que l'année blanche des dépenses sera sans doute amenée à se répéter, ne serait-ce que pour espérer un jour ramener à zéro ce déficit annuel qui ne cesse de croître depuis 50 ans.

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